Dans un article paru en 2017, Paul Conge a interrogé les jeunes sur leur présence sur les réseaux sociaux. Son enquête révèle une facette étonnante sur le bonheur chez les jeunes.
Une minorité a besoin des réseaux pour être heureux
"On constate une chose : on ne peut plus vivre déconnectés. Les jeunes déclarent qu'ils n'en ont pas besoin pour être heureux, mais en même temps, s'ils ne les ont pas, ils ne vivent pas", déclare Paul Conge.
"Le bonheur est un bien-être durable dont on a conscience. Or, on imagine qu'il n'y a pas de raison que les réseaux sociaux en soient le premier vecteur", estime Christophe Deshayes, conférencier sur le digital et coauteur du "Petit traité du bonheur 2.0"(Armand Colin, 2013).
Et de poursuivre ... "Quand on regarde en permanence ce que font nos amis sur Facebook, qu'on est dans le concours Lépine de la photo la plus rigolote, qu'on cherche le "whaou effect" chez les copains, on ne travaille pas sa sérénité, son intériorité, qui sont les principales composantes du bonheur"...